Pourquoi faut-il un million de coopérateurs environ pour démarrer ?

Une masse critique économique d’un million de coopérateurs

Trois raisons principales imposent de posséder une masse critique de l’ordre d’un million de coopérateurs pour pouvoir démarrer de manière efficace. Une raison technique, et une commerciale. Premièrement, il faut se rappeler qu’une des raisons d’être de la coopérative d’échange, c’est de pouvoir organiser des relances économiques internes. Or pour qu’une relance soit possible dans un système, il faut créer un effet multiplicateur, au sens de Keynes, par conséquent, il faut que la monnaie circule majoritairement à l’intérieur du système. Ceci n’est possible que si l’offre globale du réseau de coopérateurs est très diversifiée, c’est-à-dire qu’elle satisfait une bonne partie des besoins des coopérateurs. Par exemple, il n’est pas possible de réaliser une relance dans une coopérative qui ne comprendrait que des agriculteurs. Car ceux-ci produisent tous le même type de produits et ont des besoins qui ne serait pas satisfaits par la coopérative. Or en analysant même rapidement la diversité des besoins de la population, on se convainc facilement qu’il faut au moins quelques centaines de milliers d’acteurs économiques pour les satisfaire.

Un peu d’histoire : genèse du CIEDESS

Dans l’idée de transposer l’expérience du SEL de Saint Quentin : la genèse du CIEDESS

J’ai alors créé un blog pour organiser avant l’heure ce qu’on appellerait aujourd’hui un « crowdfunding ». Ce blog est d’ailleurs encore en ligne, bien qu’il soit désaffecté. Mais je n’ai pas non plus réussi de cette manière-là. Je n’ai pas réussi à réunir la somme qui m’aurait permis de financer le « business plan » de la coopérative, permettant de lever les fonds pour démarrer le projet. Maintenant, ce n’est pas illogique que je n’y soit pas arrivé. Créer une communauté de de plusieurs centaines de milliers de personnes, cela ne se fait pas en claquant des doigts !!! Je ne suis pas Djokovic ni Mbappé !!! Qui me connaît ? Pourquoi aurait-on confiance dans ce que je dis ?

Un peu d’histoire : s’affranchir de la dictature des marchés

L’expérimentation dans un SEL de la lutte contre la dictature des marchés

Les SELs sont des micro-états. Ils ont entre quelques dizaines et quelques centaines d’habitant (adhérents). En effet, les SEL sont généralement des associations, et leur conseils d’administration ont un rôle législatif, exécutif, et judiciaire. Mieux, ils battent aussi monnaie !!! J’ai donc été un (micro)-président de la république du SEL de Saint Quentin en Yvelines pendant 6 ans, entre 1995 et 2001, et cette expérience m’a permis de d’apprendre et de comprendre des tas de choses. J’ai compris les rouages économiques d’un Etat, les mécanismes monétaires, le fonctionnement des relances économiques, la manière dont peut fonctionner une assurance économique, et comment il est possible piloter et sécuriser l’économie des économies ouvertes, c’est-à-dire mondialisées.

Un peu d’histoire : la montée du chômage

Une monnaie locale non-convertible pour combattre la montée du chômage

J’ai écrit un premier document méthodologique dans les années 1991-1992, et j’ai cherché à « vendre » ma méthode. Je n’étais probablement pas un bon vendeur, à moins que personne n’ait été réellement intéressé par embaucher des chômeurs, mais je n’ai pas réussi à trouver de client pour cette méthode. Alors, je vous passe les détails (lien), j’ai créé le Système d’Echange Local de Saint Quentin en Yvelines en septembre 1995. C’est dans le SEL de Saint Quentin qu’est apparu l’intérêt d’inclure dans le système monétaire nouvellement créé une assurance économique, permettant de piloter l’économie, d’assurer la prospérité du réseau, et de s’affranchir de la « dictature des marchés ».

La spécificité de la CIE : l’assurance économique

L’assurance économique conduit vers le monde d’après

Ces sociétés, parfois coopératives, ont créé chacune une sorte de système monétaire interne permettant à leur membres de régler leur achats sans transaction financière. Elles font de la « compensation multilatérale », en toute légalité, comme le font les banques, mais sans en avoir le statut. Toutes ces sociétés d’échange marchandise fonctionnent globalement sur le même mode et ont pour leur très grande majorité quelques milliers de clients acheteur-vendeurs, essentiellement des entreprises. Quelques milliers de clients, ce n’est pas suffisant pour fonctionner réellement comme une banque. Elles fonctionnent comme une société de commerce. Par contre, il existe une société coopérative Suisse, la société WIR qui fonctionne sur le même principe et possède environ de 75000 clients, ce qui lui permet de fonctionner réellement comme une banque avec une monnaie interne, le WIR.

Souscription à une coopérative inter-régionale d’échanges

Souscription à une coopérative d’un million de particuliers et d’entreprises

Comme nous l’avons déjà mentionné, il faut, avant de commencer*, constituer un réseau d’environ un millions de coopérateurs, dont environ 100000 entreprises*, et environ 900000 particuliers*, et cela en un temps relativement court, c’est-à-dire de 6-12 mois, pour que la dynamique de développement soit efficace. C’est un objectif difficile à atteindre dans l’état actuel des choses, mais ce n’est pas impossible. Cela dépend essentiellement de l’intérêt que vous avez pour changer les règles du jeu monétaire et financier actuel.

Créons une coopérative inter-régionale d’échanges

Les avantages fondamentaux de la Coopérative Inter-régionale d’Echange

  • disposer d’un système monétaire interne,
  • changer les règles du système monétaire et financier actuel,
  • mettre en œuvre une assurance économique,
  • définir et mettre en œuvre notre propre politique économique, sociale et environnementale,
  • définir et mettre en œuvre notre vision de la mondialisation, sans se faire imposer une mondialisation sauvage.

Le monde d’après – Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?

Alors, maintenant, que faisons-nous pour un autre monde d’après ?

Pouvons-nous abandonner notre sort dans les mains des gouvernants et des financiers ? Pourquoi ne pas créer plutôt une coopérative d’échanges utilisant un compte de compensation comme système monétaire alternatif interne ? Cela permettrait de préserver nos « intérêts » tout en garantissant une stabilité monétaire dont nous pourrions avoir bientôt bien besoin… Etes-vous partant pour notre monde d’après ?

Les avantages du télétravail en coworking

Trouver le tiers-lieu adapté à votre activité et rompre avec l'isolement

Il existe différents lieux accueillant les télétravailleurs, indépendants et étudiants qui ne veulent plus rester travailler chez eux. Généralement bien équipé et meublé et possédant des outils numériques adaptés aux besoins.de leurs clientèles. Différents tiers lieux où vous retrouverez un esprit de travail :.