Le “pouvoir de l’achat » est un facteur clé de succès de la Coopérative d’Echange NExT permettant in fine de garantir un pouvoir d’achat pour tous. Il faut en être bien conscient. C’est ce dont nous allons parler aujourd’hui.

Notre pouvoir d’achat et aussi notre souveraineté politique est garanti par le pouvoir de l’achat

Dans un système de libre concurrence comme le nôtre, l’acte d’achat est un véritable vote, et par conséquent un véritable acte politique. Dans une démocratie, entre les élections nationales et les élections locales, la population est consultée en gros une fois tous les ans ou les deux ans. Et entre temps, les électeurs n’ont pas beaucoup de moyen pour donner leur avis ou se faire entendre. Par contre, en tant que consommateurs, nous faisons un choix, et nous donnons notre avis, tous les jours, voire plusieurs fois par jours.

Les lois du commerce interdisent le refus de vente, mais heureusement, n’interdisent pas, et d’ailleurs ne peuvent pas interdire, le refus d’achat. En effet, cela irait contre la libre concurrence. On peut utiliser ce fait-là pour infléchir les politiques nationales et internationales, et en particulier changer le système monétaire et financier.

En achetant un produit on fait un choix entre des entreprises, entre des dirigeants, entre des pays. On peut donc favoriser les entreprises dont les politiques commerciales, environnementales, sociétales qui vont dans le sens que nous souhaitons, les dirigeants qui promeuvent les produits, les idées, les modes de vies qui nous conviennent, les pays qui développent les politiques que nous soutenons.

A la fin des années 80, j’ai participé au boycott des oranges Outspan. J’ai donc contribué à mon échelle à la chute de l’apartheid en Afrique du Sud. L’effet de mon choix individuel d’achat était minime. Mais la somme des choix de millions de personnes comme moi a été déterminante.

Le pouvoir de l’achat pour faire changer le système monétaire et financier

La Coopérative d’Echange peut ainsi coordonner les choix d’achats de millions de coopérateurs, et ainsi peser sur les politiques des gouvernants, et des financiers.

En premier lieu, la Coopérative d’Echange favorisera, par construction, les entreprises, les collectivités locales, voire les pays qui adopteront ses modes de fonctionnement, et particulièrement l’utilisation de l’assurance économique.

De plus, les coopérateurs, par l’intermédiaire du Ministère de l’Economie dont ils auront le contrôle, pourront choisir de faire entrer dans la coopérative les entreprises dont les produits, les comportements, les politiques correspondront à leurs choix.

Plus le “marché” intérieur à la coopérative, c’est à dire de fait le nombre de coopérateurs sera important, plus les entreprises seront incitées à adopter le système monétaire et financier de la Coopérative pour y entrer, et éventuellement à changer leur politique pour satisfaire les coopérateurs. Seuls face à une multinationale, un individu ne peut rien, rassemblés à l’intérieur d’une coopérative de millions de personnes en organisant ses achats de manière concertée, les coopérateurs peuvent “dialoguer d’égal à égal” avec les multinationales.

Aujourd’hui, certaines clauses des contrats de libre échange permettent à des entreprises multinationales d’imposer certaines décisions politiques aux Etats. Demain, la Coopérative d’Echange, grâce au pouvoir de l’achat, pourra aussi imposer sa vision du système monétaire et financier aux Etats, mais aussi aux autres entreprises multinationales.

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