Un autre atout que la Coopérative d’Echanges NExT doit jouer pour se développer, de manière complémentaire au “pouvoir de l’achat”, consiste à la positionner d’emblée comme une coopérative multinationale, tout en lui communiquant l’esprit d’une multinationale coopérative .

Profiter de la position de coopérative multinationale

De la même manière que nous devons profiter du “pouvoir de l’achat” inhérant à notre société de consommation, nous devons tirer avantage de la mondialisation et du pouvoir conféré aux multinationales. Car comme nous l’avons déjà dit, la mondialisation a commencé à l’âge du bronze et est devenue irréversible du fait de l’organisation de la production et du commerce. De plus, notre but étant de changer progressivement les règles du jeu monétaire et financier international, nous avons besoin d’un outil à la taille du problème à résoudre et par conséquent un outil multinational.

En dehors de la capacité purement fonctionnelle de pouvoir gérer des échanges internationaux, le caractère multinational de la coopérative confère deux avantages cruciaux.

Premièrement, il permet de profiter des différences de réglementations voire d’intérêts nationaux. C’est ce que font généralement les multinationales lorsqu’elles décident par exemple de positionner leur siège sociaux dans des pays où la fiscalité leur est favorable. Dans notre cas, ce n’est pas ce qui nous motive. Par contre, les différents pays peuvent voir plus ou moins d’intérêt au développement de cette coopérative. Ils peuvent être plus ou moins bienveillant, apporter plus ou moins leur soutien, par divers avantages, ou divers comportement. Certains états pourraient par exemple entrer dans la coopérative, de telle manière que les impôts et taxes puissent être réglés en comptes de compensation. Il est clair que dans ces états-là la coopérative se développerait plus vite que dans les autres, apportant plus d’avantages à leurs habitants voire à leurs dirigeants. Cela revient à “jouer” un état contre un autre pour maximiser la vitesse de développement, et pour finalement emporter l’adhésion des états récalcitrants.

L’autre avantage important tient dans le pouvoir qui est conféré aux entreprises dans les traités de libre échange. En général ces traités sont taillés pour les multinationales et leur permettent de poursuivre en justice les états qui votent des lois allant contre leur intérêt. Faisons alors un peu de science (politique) fiction. Si la coopérative se développe suffisamment en tant que multinationale, elle pourrait alors imposer au états signataires de traités de libre échange l’utilisation de ses comptes de compensation, car c’est son intérêt !!

Tout en restant une multinationale coopérative

En fait, nous voulons profiter de tout ce qui nous aidera à changer les règles monétaires et financières internationales, et la multinationalité est un atout pour cela. Cependant nous ne voulons pas être une multinationale comme les autres. NExT doit rester une coopérative, c’est-à-dire avec un pouvoir de décision basé sur le principe “un coopérateur-une voix”, et non proportionnel au capital investi. De plus la coopérative n’a pas pour vocation à faire du profit et distribuer des dividendes comme pour les multinationales classiques. Elle a pour objectif de permettre à ses coopérateurs de vivre décemment de leur travail sur cette planète.

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