wind fisher développe le MAG (Magnus Airborne Generator), une éolienne aéroportée de conception révolutionnaire. Il s’agit en effet du tout premier système de l’histoire à générer de l’électricité grâce à l’effet Magnus, et le seul système aéroporté 100% autonome.
Le MAG, d’une puissance de 100 kW à 2 MW, est une aile cylindrique gonflée à l’hélium qui vole à une hauteur de 300 à 500 mètres reliée à une station au sol par des câbles. Cette aile-cylindrique-en-rotation est dirigée par un système breveté de 4 treuils. Cette rotation induite génère l’effet Magnus, donc une force mécanique qui dévie l’aile et tire sur les câbles. Cette force mécanique est convertie en électricité au niveau de la station sol. eux-mêmes pilotés par un algorithme de commande afin d’optimiser la captation de l’énergie du vent. La production de l’électricité a lieu au niveau du sol via un générateur électrique en container. La production d’énergie est optimisée en temps réel par un algorithme de commande qui corrige l’angle d’inclinaison ainsi que la vitesse de rotation de l’aile afin de capter au mieux les vents de haute altitude.
Le système, plus léger que l’air, vole en toute sécurité par vent de travers entre 300 et 500 mètres d’altitude et optimise la portance de l’aile durant des phases de va-et-vient (vol en « 8 »). L’association de ces caractéristiques est unique et constitue un avantage technologique clairement différenciant.
Un peu plus loin dans la tech de Wind Fisher
Cette éolienne innovante comprend une aile aéroportée cylindrique reliée à une station au sol via un système de câbles.
- Le cerf-volant est constitué de deux ballons cylindriques coaxiaux gonflés à l’hélium, pouvant être mis en rotation par friction par les câbles. Ces câbles sont entraînés par des treuils au niveau de la station sol.
- La station sol comprend les treuils d’entraînement et des moteurs Générateur-Récepteurs.
- La mise en rotation des ballons crée, grâce au vent incident, l’effet Magnus et les forces aérodynamiques associées.
- Ces forces tirent sur les câbles qui se déroulent, ce qui entraîne la rotation des treuils et la génération d’énergie électrique.
- Lorsque les câbles sont entièrement déroulés, la vitesse de rotation des moteurs est inversée pour ramener le cerf-volant dans la position initiale en consommant une partie de l’énergie produite dans la phase de déroulement.
- La production d’énergie se fait alors par cycles de Déroulement-Enroulement des câbles avec un bilan positif d’énergie produite pendant ces différents cycles.
- De plus, les deux ballons peuvent être entraînés à des vitesses de rotation différentes. La rotation différentielle des ballons permet d’orienter l’axe des ballons selon le besoin et ainsi piloter le vol du cerf-volant pour optimiser l’énergie produite.
- Les treuils au sol gèrent simultanément l’altitude du cerf-volant et sa vitesse de rotation. Le système vole en vent de travers et optimise la portance de l’aile durant des phases de va-et-vient.
Ainsi ce système permet la capture et la conversion de l’énergie éolienne en altitude de manière très efficace et peu coûteuse.
- Son architecture et sa conception structurelle lui permettent d’être performant, tout en restant léger.
- Son association à un système d’auto-production d’électricité permet de capter l’énergie éolienne à des hauteurs plus importantes que les éoliennes traditionnelles limitées par les contraintes structurelles de leurs mâts en acier.
- L’effet Magnus réduit sensiblement l’impact des rafales.
Ces caractéristiques permettent d’accéder à des vents plus puissants et plus persistants.
Une implantation plus discrète et moins coûteuse
Le système devrait susciter une meilleure acceptabilité sociale pour son installation dans le paysage local. En effet le câble est peu visible une fois déployé, et le cylindre peut se poser sur un socle discret en l’absence de vent.
De plus, cette architecture réduit significativement le coût d’installation de l’éolienne car l’aérogénérateur n’a pas besoin de lourde et coûteuse fondations.
Enfin, le système peut être rapidement installé, démonté et redéployé ailleurs en cas de besoin.
L’objectif de Wind Fisher est de développer des parcs éoliens de 10-100MW, afin d’optimiser les coûts de déploiement et de gestion de ces systèmes.
Les premières versions d’éoliennes commercialisées [à destination des sites industriels, sites hors réseau ou en autoconsommation] seront d’une capacité de production de 100kW, en attendant la version à 1MW.
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Projet porté au sein de UP par Armand Tardella


